La campagne fédérale entre la dernière semaine, les sondages sont proches et les Québécois – ainsi que les travailleurs et travailleuses partout au Canada – attendent les résultats des élections du mardi prochain avec inquiétude. Les porte-paroles du Québec Solidaire (QS) ont lancé l’appel aux Québécois et Québécoises de battre les Conservateurs, et la Confédération des Syndicats Nationaux (CSN) appelle à un vote stratégique pour arrêter Stephen Harper. C’est clair que les Conservateurs, représentants du grand capitalisme, doivent être vaincu. Les Libéraux ne représentent rien plus que la domination corporative du Québec et du Canada, d’où ils refusent d’annuler les coupures de $50 Milliards des impôts corporatifs de Stephen Harper. Donc, les instances de nos syndicats et QS appuient-ils tacitement le Bloc Québécois (BQ)? Est-ce vraiment la direction pour les socialistes du Québec?
Qu’ils soient francophones ou anglophones, les patrons ont seulement un intérêt: l’extraction des plus grands profits au détriment des travailleurs et travailleuses du Québec et du reste du Canada. Ils demandent à leurs parties de livrer, par des coupures d’impôts pour les corporations et des coupures des services sociaux pour les travailleuses et travailleurs. Plus important, ils attendent des attaques contres des travailleurs/travailleuses et des étudiants/étudiantes qui syndiquent, fait la grève ou s’organise contre les intérêts corporatifs.
Le BQ est attaché complètement à cet autre parti des entreprises: le Parti Québécois (PQ), qui était responsable pour les attaques contre la santé, l’éducation et le niveau de vie des travailleurs/travailleuses quand il était en pouvoir. Le PQ a livré des résultats pour le patronat. Ils ont réussit avec l’appui des chefs syndicales qui ont accepté une « paix sociale », fixant en conséquence la classe ouvrière à ses patrons pendant de nombreuses années. Le BQ et le PQ sont deux faces d’une même médaille. Un coup d’œil au manifeste « Pour un Québec lucide » – signé par un des fondateurs du BQ, Lucien Bouchard – est assez pour exposer les buts de ce parti.
L’oppression des travailleurs/travailleuses Québécois fait partie de l’oppression des travailleurs/travailleuses dans le reste du Canada. En Québec, on est affronté par une bourgeoisie francophone qui est alliée et en mèche avec la bourgeoisie Canadienne et l’impérialisme Américaine. On ne trouve aucune solution à nos problèmes par unir en bloc avec le patronat Québécois dans sa lutte pour un plus grand part des profits Canadiens.
Plus que jamais, on a besoin d’un parti travailliste ici a Québec. C’est le temps de casser nos liens avec les parties de capital et d’avancer nos propres représentants/représentantes, qui peuvent agiter contre les grandes compagnies et avancer un plan socialiste et audacieux pour battre les problèmes des travailleurs/travailleuses et étudiants/étudiantes du Québec. Seul un parti qui est indépendant des patrons peut nous représenter, qu’on soit Québécois ou Canadien.
Ni Québec Solidaire au niveau national, ni le Nouveau Parti Démocratique (NPD) au Québec n’est encore s’enraciner assez pour devenir le parti travailliste reconnu. Malgré les insuffisances des deux partis sur des points spécifiques, à la base ils représentent la lutte pour la vraie représentation de la part des millions des travailleurs/travailleuses partout au Québec et au Canada. La NPD à des affiliations avec la vaste majorité des syndicats Canadiens et QS tente de prendre la même position à Québec.
Les socialistes de Québec devraient joindre la NPD et Québec Solidaire et lutter pour les transformer en vraies expressions de la colère explosive du mouvement ouvrier contre le capitalisme – Canadien ou Québécois. Ces partis doivent unifient ensemble sur un programme exigeant le plein-emploi, la gratuité scolaire, un meilleur système de santé et la fin de la guerre en Afghanistan. Uni, on peut renverser le capitalisme et établir une fédération socialiste volontaire du Québec et Canada, toute en respectant le droit démocratique des Québécois à l’indépendance s’ils le choisissent. La vraie autodétermination peut exister seulement avec la nationalisation des grandes sociétés et le control démocratique des écoles, des lieux de travail et communautés par les travailleurs/travailleuses. Ce n’est qu’après qu’on peut déterminer notre propre futur.
C’est le temps de casser les liens avec les partis du patronat, qu’ils soient francophones ou anglophones. Que ça soit au niveau national ou fédéral, on doit surmonter les différences nationales, refuser d’être divisé et insister pour un seul mouvement socialiste, uni partout au Québec et au Canada. Seul un mouvement uni et internationaliste peut renverser le capitalisme et établir des fondations pour un Québec socialiste et vraiment libre.
Devenez membre de la Tendance Marxiste Internationale et construisez les forces du socialisme internationaliste au Québec.
Ensemble nous vaincrons.